Liberté de pensée Vs Il faut, je dois... Injonctions ! - Rubrique mensuelle du bien-être : juin 2017

Je décide de mes actes… Parce que ça me fait du bien

Actes de bienveillance envers vous-mêmeTous les jours nous pouvons être confrontés à ces petites phrases d’injonction :

Il faut, je dois, je n’ai pas le choix !

En effet, notre éducation, nos croyances nous proposent sans arrêt des limites à nos possibles. Pourtant, si nous laissons notre créativité (rappelez vous le Foie) nous proposer ce qui est bon pour nous, nous pouvons nous rapprocher à chaque instant de notre âme.

Chaque pensée limitante va nous pousser à nous juger durement. « Il faut » c’est comme si on mettait un filet de citron sur une plaie… Aïe ! Et pourtant nos pensées impactent notre corps !

Comment croire que chaque cellule de notre corps pourrait être détachée de l’ensemble ? Croyez vous vraiment que ce soit possible ? Que la carrosserie de la voiture soit indépendante du moteur, des roues ou du chien qui oscille la tête sur la lunette arrière… Oui c’est évident !

Ma tête ressent ce que dit mon corps, mon corps réagit à mes pensées

Les injonctions : il faut, je dois, il faudrait, pas le choixJe le vérifie tous les jours : si je ne suis pas « alignée », je ne me sens pas « dans mes baskets, dans mon assiette », j’ai la tête dans les nuages, etc.

Je me cogne aux portes, j’oublie les clés, je suis « à côté de la plaque », je fais les actes de tous les jours sans m’en rendre compte, j’arrive à destination avec la sensation d’avoir conduit dans le brouillard… Et tant d’autres situations où notre conscience agit pour nous, fort heureusement sans trop de dégâts majeurs !

Et tous les jours nous nous donnons des injonctions : il faut que je sois au top ! Il faut être heureux ! Je dois me reposer ! Je dois prendre soin de moi !

Comment pensez-vous que vos cellules « entendent » et comprennent de ce type de phrases ?

Dans mon travail de massage du Ventre, quand une personne dit « il faut, je dois » il y a toujours un couple d’organes (Foie/ Vésicule Biliaire, Rate/ Pancréas) qui « hurle » à ma main qu’ils ne sont pas d’accord avec ces injonctions !

Il y a toujours une bonne raison de faire quelque chose, et l’injonction représente un sabotage qui vient diminuer l’impact positif de l’acte : prendre soin de soi semble pourtant bien positif !
Dire « il faut,je dois » devant une phrase indique qu’une partie de nous ne sait pas/ne veut pas oeuvrer pour notre bien-être !

Alors comment se parler avec bienveillance ?

« Il faut, je dois » sont des injonctions.

J’ai décidé de vivre avec plaisir et joie comme compagnons de route !

Quand j’utilise « il faut » j’ajoute à ma phrase le terme « sinon » :

  • il faut que je ferme les fenêtres sinon la pluie va entrer dans la maison et tout mouiller,
  • il faut que je freine sinon je vais perdre le contrôle de ma voiture.

Quand j’utilise « je dois » j’ajoute le terme « parce que » :

  • je dois me préparer parce que mon prochain client arrive dans 15min et j’ai besoin de ce temps pour être prête à l’accueillir,
  • je dois cuisiner parce que je sens que j’aurai faim dans 1 heure.

Sinon j’utilise le verbe « décider » :
Je décide de (action, pensée) pour nourrir mon sentiment de bien-être.

Par exemple :

  • je décide de préparer le repas pour mes enfants parce que ça me fait plaisir de partager ce moment avec eux,
  • je décide de classer mes papiers parce que j’aime quand mon bureau est rangé,
  • je décide de nettoyer la maison parce que j’aime quand elle est propre,
  • et ainsi de suite.

A vous de créer votre liberté de pensée !